En quelques années,
l’e-Procurement – dans son acception la plus large – a gagné en notoriété, en
faisabilité, en stabilité technologique. Au point qu’il n’y a plus guère d’entreprise
pour ne pas s’y intéresser. LA
DOUBLE ELLIPSE DU SUCCES
Ce succès est porté par une double ellipse : d’abord, celle des très grandes entreprises
pionnières qui se sont engagées dans des projets de e- Procurement, utilisant
cet outil comme un différenciant concurrentiel et même comme une preuve de «bon
management» adressée à leurs actionnaires et aux marchés financiers ; ensuite,
parce que cette application se présente au (bon) moment où les entreprises cherchent
des moyens d’économiser sur leurs coûts ou, à tout le moins, à optimiser leurs
engagements de ressources. LA
MULTIPLICATION DES SITES PILOTES Grands
noms et chiffres édifiants ont fait un parfait travail de prosélytisme. Les séminaires,
conférences et salons (et bien sûr, e-Procurement’2002) ont alors fait salle comble.
De nombreux acteurs des NTIC (consultants, éditeurs et intégrateurs) se sont engagés
dans cette voie. Partout, les études préalables et projets pilotes se sont multipliés
– parfois dans l’urgence. Et maintenant ? Il s’agit de faire «vraiment», de passer
à l’acte, de déployer, de moderniser… LES
VRAIS ENJEUX DE LA MODERNISATION DES ACHATS Après
ce regain d’intérêt, il est temps de se poser les vraies questions, restées parfois
en arrièreplan. Celles – lourdes d’enjeux – de la modernisation de la direction
Achat : de son organisation, de ses processus, de sa stratégie d’achat, de ses
«métiers», de ses acheteurs, de ses fournisseurs… Comme le dit un grand directeur
des achats : avec ces nouvelles applications, il ne s’agit pas de «moins d’achats»
mais de «mieux d’achats» et cela, à tous les niveaux de la chaîne. 2003
: LE PASSAGE A L’ACTE ! C’est
donc maintenant que les choses «sérieuses» commencent. Faire passer cette direction,
longtemps considérée comme une « utilité », au rang des grandes directions modernisées
(le commercial, la finance, la production, la DRH…) : actrice de la stratégie
de l’entreprise et cogénératrice d’une partie de ses résultats. Parce qu’ils obligent
à se poser les vraies questions et à ne rien laisser dans l’ombre, les outils
de cette modernisation – parfois structurants – sont indispensables. Les années
à venir seront donc celles du passage à l’acte, du déploiement des solutions de
e-Sourcing, de e-Procurement et de e-Paiement ! Et
«e-Procurement’2003» fera tout pour aider les entreprises à s’y préparer... |